Les conseils présentés ici proviennent de Delta-Nutrition, l'un des outils de Delta-Médecine développé par le Dr Yann Rougier, un médecin remarquable et auteur du livre "Se programmer pour guérir". Il s'agit d'une version synthétique avec des conseils pratiques destinés aux personnes malades qui souhaitent mettre rapidement en pratique les techniques de Delta-Médecine. Si vous souhaitez approfondir les explications scientifiques, nous vous invitons à consulter le site de la Fondation Delta-Médecine : http://delta-medecine.org/cancers.html"
L'impact de notre alimentation sur le cancer
Notre alimentation a un effet direct sur la formation du cancer. Au-delà des problèmes de poids, ce que nous mangeons façonne notre corps depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte. La façon dont nous nous nourrissons a donc une influence majeure sur nos cellules et surtout, leurs dysfonctionnements.
Les effets du sucre et de l'indice glycémique
De nombreuses études (1) ont montré que les régimes alimentaires à indice glycémique élevé favorisent le métabolisme des tumeurs. De plus, lorsque nous consommons des aliments riches en sucre, notre corps sécrète de l'insuline pour réguler notre taux de sucre sanguin, et en cas d’afflux glycémique brutal, cette sécrétion s'accompagne d'une substance (2) qui favorise la croissance cellulaire. Toutes les cellules en bénéficient, y compris les cellules cancéreuses qui utilisent cette substance pour se développer plus rapidement. La consommation excessive de sucre raffiné et de produits industriels contribue à cette problématique.
Réduire la consommation de protéines
Il est important de réduire notre consommation de protéines, surtout dans les 3-4 semaines suivant le diagnostic du cancer et avant une éventuelle intervention chirurgicale.
Les protéines sont essentielles pour maintenir la masse musculaire, la santé des organes et d'autres fonctions (3) de notre organisme. Cependant, les tumeurs sont des masses protéiques qui profitent d'une consommation excessive de protéines animales (viandes, volailles, fromages gras, œufs, etc.). Par conséquent, il est préférable de réduire immédiatement votre consommation d'aliments riches en protéines pendant trois à quatre semaines après le diagnostic. Cela ne vous exposera à aucun risque de carence en protéines.
Il est recommandé de limiter la consommation journalière à environ 1 gramme d'aliments protéinés par kilo de poids corporel. Choisissez de préférence des protéines légères (peu d'acides gras saturés) comme la volaille ou le poisson. Il est aussi impératif de diminuer très fortement toutes les graisses de l’alimentation pendant ces trois à quatre semaines, car elles favorisent tous les phénomènes inflammatoires des tissus.
La Delta-nutrition pour reprogrammer votre métabolisme et reprendre votre santé en main
La Delta-Nutrition propose de se réconcilier avec les aliments en utilisant l'index alimentaire Slim-Data (4) (voir les tableaux en bas de cet article), qui classe les aliments selon leur impact métabolique :
- Zone Verte : Aliments favorables à l’équilibre métabolique global. À consommer librement.
- Zone Orange : Aliments neutres pour l’équilibre métabolitique global. À consommer librement, mais généralement associés à des aliments de la zone verte
- Zone Rouge : Aliments qui menacent l’équilibre métabolitique global. À toujours associer avec des aliments de la zone verte
- Zone Violette : Aliments anti-santé, anti-vitalité. À éviter (pas plus d’une à deux fois par mois)
Voici les conseils essentiels de la Delta-Nutrition :
✅ Il est essentiel de se nourrir en "qualité suffisante" plutôt qu'en quantité suffisante (consulter régulièrement les tableaux en couleur ci-dessous)
✅ Limiter la consommation de protéines animales, de graisses et de sucres rapides pour éviter l'inflammation de la tumeur (très important dans les 3-4 semaines suivant le diagnostic du cancer et avant une éventuelle intervention chirurgicale.)
✅ La dose journalière recommandée est de 1 g d'aliments protéinés par kilo de poids corporel.
✅ Privilégier les protéines légères avec peu de matières grasses saturées, comme la volaille ou le poisson.
✅ Favoriser les aliments basifiants tels que les fruits, les légumes et les épices.
✅ Mâcher soigneusement (très important) et prendre le temps de manger (30 à 45 minutes par repas) pour favoriser la digestion, l'assimilation des nutriments et réduire le stress.
✅ Créer une ambiance calme pendant les repas pour minimiser le stress et la tension nerveuse.
Le plan de la Delta-Nutrition
Le principe de la Delta-nutrition est d’associer les aliments au cours d’un même repas afin que la prise alimentaire reste cadrée sur un SLIM-data orange. Cela permet de réguler l’apport glycémique sans interdire aucun aliment. Aucune privation ni frustration; ce programme préserve la nutrition-plaisir.
1️⃣Semaine 1 - Semaine 2 :
• Concentrez-vous sur les aliments à faible indice Slim-Data (verts et oranges).
• Incluez au moins un aliment vert dans chaque repas.
• Évitez les aliments rouges pendant les deux premières semaines.
• Surveillez l'équilibre acide-base et privilégiez les légumes, les fruits et les aromates.
• Contrôlez votre apport en protéines animales (maximum 1 g par kilo de poids).
2️⃣ Semaine 3- Semaine 4:
• Réintégrez progressivement les aliments rouges en les associant à des aliments verts.
• Maintenez l'équilibre acide-base et modérez l'apport en protéines animales.
3️⃣ Par la suite :
Votre métabolisme a commencé à se réharmoniser. Vous devez maintenant stabiliser et ancrer cette amélioration.
• Évitez les aliments "antisanté" de la catégorie violets (maximum 1-2 fois /mois).
• Associez toujours les aliments rouges aux aliments verts.
• Intégrez suffisamment de légumes, de fruits, de condiments et d'aromates.
• Limitez les aliments raffinés et chargés en additifs chimiques.
Zone Verte
Aliments favorables à l’équilibre métabolique global
À consommer librement
P: aliment riche en protéine
Zone Orange
Aliments neutres pour l’équilibre métabolitique global
À consommer librement, mais généralement associés à des aliments de la zone verte
P: aliment riche en protéine
Zone Rouge
Aliments qui menacent l’équilibre métabolitique global
À toujours associer avec des aliments de la zone verte
P: aliment riche en protéine
(1) Parmi les premiers travaux sur ce thème, citons ceux de Otto Heinrich Warburg, prix Nobel de médecine en 1931.
(2) Il s’agit d’une molécule appelée IGF, c’est-à-dire insulin-like growth factor 1.
(3) Dont le système immunitaire. Et c’est un paradoxe, car de nombreuses équipes médicales continuent à conseiller un régime hyperprotéiné avant les interventions chirurgicales. Certes, le système immunitaire en profite, mais bien plus encore la tumeur qui sera plus "inflammatoire", rendant l’intervention plus délicate.
(4) Index Slim data : l'index qui intègre l’index glycémique de tous les aliments (leur impact sur le pancréas et la sécrétion de l’insuline qui en résulte), mais aussi leur index enzymatique (la manière dont chaque aliment est digéré et assimilé) et, dans une très faible mesure, leur index calorique. Ce nouvel index métabolique global (compris lui aussi entre 0 et 100) rend ainsi compte de l’impact métabolique global des aliments.
Source : La Delta-Nutrition dédiée aux problèmes cellulaires, Dr Yann Rougier